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Portrait : Véronique Courtade
 

AVARANEWS N° 54 - OCTOBRE 2022


Véronique Courtade : un engagement de près de dix ans
au service de l’Avarap

 

PHOTO TXT 2 Veronique Courtade

 

Depuis bientôt dix ans, Véronique Courtade fait bénéficier notre association de ses compétences et de ses talents. Membre du CA, elle a assuré pendant deux mandats les fonctions de secrétaire générale. Membre du Comex, elle y apporte son expertise dans l’analyse des problèmes et sa pertinence dans l’apport de solutions. En prenant en charge des dossiers lourds et en les menant à bien !

 

En 2023, Véronique Courtade va fêter les 10 ans de son premier contact avec l’Avarap. Membre du Conseil d’Administration et du Comex, marraine d’un groupe, consultante PerformanSe, elle a assuré pendant deux mandats successifs la fonction stratégique de secrétaire général de notre association. « J’ai adoré travailler en tandem avec le président Bernard Mazurier », se rappelle-t-elle. Deux mandats à l’agenda très chargé, marqués en particulier par l’organisation du déménagement de notre siège depuis la rue du Moulin Vert jusqu’à la rue de Vouillé et par un séminaire destiné à redynamiser le Conseil d’administration de notre association. Sans oublier le dossier lourd de la conformité des pratiques de notre association aux nouvelles règles de la RGPD (révision générale de la protection des données). Depuis, elle assure la coordination de l’équipe d’accueil, une mission des plus stratégiques car il s’agit du premier contact des futurs participants avec l’Avarap et elle participe aussi à la constitution des groupes. Celle qui se considère « une femme de dossiers » apporte toute sa rigueur et son expertise à notre association, lui procurant un professionnalisme sans lequel elle ne peut fonctionner efficacement et durablement.

 

Aider les cadres en transition professionnelle

Fraîchement retraitée des fonctions de DRH qu’elle a occupées dans la dernière partie d’une carrière professionnelle riche et variée, Véronique souhaite mettre ses compétences au service d’associations d’aide aux cadres en transition professionnelle. « Pour des accompagnements en one to one, je me suis tournée vers Force Femmes. Pour du collectif, je me suis rapprochée de l’Avarap », se souvient-elle. C’est une de ses amies qui la met en contact avec l’ancienne présidente Jacqueline Caroff. Nous sommes à l’automne 2013 et, lors de cette rencontre détendue et constructive, le courant passe. La présidente lui propose d’assurer le secrétariat général de notre association, une fonction alors remplie par Jacques-Yves Duquennoy. « Ce sera sans la partie informatique », répond-elle. Une proposition qui agrée autant Jacqueline que Jacques-Yves qui décide de conserver ce volet de la fonction.

Malheureusement, la collaboration avec Jacqueline Caroff prend fin prématurément car cette dernière succombe fin 2013 des suites d’une opération. C’est donc avec son successeur désigné – Bernard Mazurier, qui reprend la présidence de l’AVARAP en avance sur le calendrier prévu – que Véronique va se mettre progressivement au travail car, par ailleurs, elle suit une formation d’administratrice de société à l’Institut français d’Administration (IFA) qui lui prend beaucoup de temps et d’énergie.

 

Une occupation quotidienne

La première tâche qu’elle partage avec Jacques-Yves (« un travail de Titans », sourit-elle) est de remettre de l’ordre dans les archives de notre association qui va passer le cap de ses 30 ans.

Elle intègre le Comex en février 2014 puis le Conseil d’Administration. Elle prend à bras le corps ses fonctions de secrétaire général qui représentent un investissement important. « Avec Bernard, nous échangions tous les jours, se souvient-elle. Nous n’étions pas toujours d’accord mais nous avons développé une confiance mutuelle qui nous a permis d’impulser des projets lourds comme le déménagement de notre siège vers la rue de Vouillé à l’été 2016. »

Parallèlement, elle se forme comme marraine sous la houlette du tandem Michèle Dupré/Yves Chambert-Loir. « C’est une formation intéressante et exigeante, confie-t-elle. Je n’avais pas anticipé tout le travail à effectuer entre chaque session. »

Dans la foulée, elle prend un groupe en janvier 2015, dans lequel elle applique avec rigueur la méthode Avarap.

 

La finance et la banque à l’international

Cette rigueur, Véronique la doit à ses origines familiales. « Je suis née à Paris dans une famille de militaires, confie-t-elle. Mon père faisait partie de l’armée du maréchal de Lattre. A la fin de la deuxième guerre mondiale, il a servi en Indochine puis a été instructeur à Saumur où j’ai passé ma prime enfance. »

Quand son père quitte l’institution militaire, la famille s’installe à Neuilly. Véronique, aînée d’une fratrie de trois enfants, connaît une scolarité sans histoires, se qualifiant d’élève « travailleuse et persévérante ». Elle intègre HEC/JF, réussit très bien dans les secteurs de la finance et de la comptabilité, part un an à Londres avant de décrocher à Paris un job d’analyste financier dans une banque anglaise.

Après quatre ans de ce régime, elle décide de continuer dans le secteur bancaire et intègre la Société Générale où elle poursuit de 1978 à 2007 une carrière à l’international dans le secteur du financement des entreprises et la banque d’investissement.

En 1982, elle prend un congé sans solde pour accompagner son mari envoyé à Alger par son entreprise. Elle y donne naissance à sa première fille et travaille avec la chambre de commerce franco-algérienne. Ce séjour va prendre fin au bout de deux ans quand son mari est rappelé en France en 1984 à cause de changements réglementaires décidés par le gouvernement algérien.

De retour à Paris, elle réintègre la Société Générale toujours dans le domaine international où elle excelle. « J’ai parcouru la planète dans tous les sens, se réjouit-elle. J’ai financé des projets dans le monde entier avec un tropisme particulier pour l’Asie – Hong-Kong, Singapour, la Malaisie, la Chine et le Japon – mais j’ai aussi travaillé avec le Mexique et la Colombie. »

Elle mène sa carrière tambour battant et assure en même temps son rôle de mère –  elle a alors trois filles –  ce qui est loin d’être facile quand, par exemple, elle est conduite à effectuer des séjours de quinze jours à trois semaines dans des pays aussi lointains que la Chine. Elle doit alors mettre en place toute une organisation pour laquelle elle bénéficie de l’aide efficace de son mari !

Elle rejoint ensuite un service de la banque qui finance l’export de matières premières (« Je me suis fait beaucoup de soucis avec la Russie et certains pays d’Afrique… ») Puis elle est responsable des financements maritimes, ce qui la conduit à gérer nombre de dossiers pour leur client CMA-CGM.

En 2007, elle décide de se diriger vers les ressources humaines et elle prend la direction de ce service dans son entité. Une fonction qu’elle quittera lors de sa cessation d’activité en 2013.

Véronique partage aujourd’hui le temps que lui laisse libre l’Avarap entre Neuilly et sa propriété du Berry où elle cultive sa passion pour le jardinage. Elle a conservé son goût pour les voyages – elle rentre d’un séjour au Pérou ! – et elle adore son nouveau rôle de grand-mère, n’hésitant pas à traverser l’Atlantique pour aller passer du temps avec sa petite fille qui vit au Canada !

 

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